Le retour d’expérience de Marie, stagiaire kiné en PACES
Il y a quelques mois, Marie une étudiante en PACES m’a demandé de m’accompagner en stage pour se faire une idée du travail de Masseur-Kinésithérapeute. Elle a eu l’occasion de suivre ma pratique à Bordeaux et à La Rochelle. Je lui laisse la parole…
« Je m’appelle Marie, j’étais étudiante en PACES (première année commune aux études de santé) à Poitiers. Depuis deux ans mon quotidien se résumait à la bibliothèque universitaire et à mes cours du soir. Ce qui m’a fait tenir c’est la motivation pour obtenir une place dans une des deux filières qui m’intéressaient : médecine ou kiné. J’ai finalement eu l’honneur d’être admise en kiné il y a quelques jours. C’est pour connaitre mieux ce métier que j’ai contacté Mélody Person Masseur-kinésithérapeute sur La Rochelle et Bordeaux.
J’ai eu l’occasion pendant deux jours d’être au contact de ses patients et d’assister à sa pratique quotidienne.
Ma journée à Bordeaux fut riche : j’ai eu l’occasion d’assister à plusieurs séances pour soulager par des drainages les œdèmes liés aux cancers du sein. On peut aussi soulager par des « K-tapes » : une nouvelle technique venant du Japon permettant un soulagement mécanique par l’application de bandes collantes. Les sportifs les utilisent couramment !
J’ai également rencontré des patients atteints de fibromyalgie, on pratique des exercices, des massages et quelques mobilisations pour apaiser leurs douleurs permanentes.
J’ai pu me rendre compte lors de cette journée de l’éventail de pathologies qu’un kinésithérapeute pouvait soigner. J’ai aussi pu assister à une séance d’ostéopathie ce qui m’a permis de comprendre à quel point ces deux métiers sont différents mais complémentaires.
À La Rochelle j’ai assisté à une pratique bien différente : la kiné-esthétique. On remodèle le corps en quelque sorte. Elle permet aux patients de se sentir mieux dans leur peau : on s’intéresse en fait à l’amélioration de la qualité de vie des patients en soulageant certaines douleurs qui peuvent persister. On peut donc masquer des cicatrices d’opération, limiter la production de cellulite, redessiner le galbe des fesses. A l’aide d’une machine : le celluM6 qui permet de stimuler certaines cellules du corps pour qu’elles aient l’action souhaitée en fonction du traitement demandé.
J’ai beaucoup appris de Mélody grâce à son expérience et ses explications sur le métier, mais aussi, et je dirai même surtout par ses patients. C’est la première fois que je me suis retrouvée confrontée directement à la maladie que ce soit les cancers et la fibromyalgie ou encore la myopathie. Toutes ces personnes m’ont apporté beaucoup plus que ce que je ne m’imaginais. Elles m’ont fait partager leurs expériences, m’ont parlé de leur quotidien et de leurs douleurs difficiles à supporter. C’est ici qu’intervient le kiné, il apaise les souffrances et apporte un soulagement aussi bien sur le plan physique que moral. C’est cet aspect-là du métier qui m’attire le plus, on finit sa journée en ayant agit.
Ce qui me plait c’est de pouvoir aider les autres et d’avoir le sentiment d’être utile à ses patients. C’est une passion qu’a su me transmettre Mélody, et pour cette raison, je suis ravie de la rejoindre dans la monde de la rééducation.«
Pour moi ça a été un plaisir d’avoir Marie en stage et lui parler de mon métier m’a rappelé pourquoi je l’avais choisi et le plaisir que j’ai à le pratiquer chaque jour 🙂 Je lui souhaite bonne chance dans la découverte et la pratique de ce métier enrichissant.
Et vous, vous en pensez quoi du métier de Masseur-Kinésithérapeute ?